samedi 27 août 2011

Cairns (enfin !)

Mine de rien Cairns, c'est quand même à presque 3000 kilomètres de Sydney... Comme les trains roulent à la vitesse d'un bègue lisant le code criminel, on a mis 31 heures entre Cairns et Brisbane. Comme ça, on a bien pu voir les kangourous qui regardent passer les trains...

Mais ça les valait largement, on est tombé en amour avec cette petite ville bordée de montagnes, qui donne sur l'océan et qui bénéficie d'un climat tropical (yé!). Cairns (enfin les environs) c'est aussi le paradis des crocodiles, on ne peut pas se baigner n'importe où!
Ève riant (jaune) du danger...


Nous avons trouvé une colocation qui a été plus au moins concluante dépendamment des personnes avec qui on vivait... Il y a eu des moments un peu difficiles (des jeunes de 18 à 23 ans qui viennent juste pour faire la fête mais qui ne tiennent pas l'alcool et qui ne comprennent pas que parfois on doit se lever tôt pour aller travailler) mais nous avons finalement pu déménager dans un autre appart et nous devrions y rester jusqu'au 20 septembre avant de reprendre la route.
On vit dans un genre de Melrose Place : 6 appartements autour d'une piscine et d'un barbecue...

Ève a trouvé du travail dans un café très facilement et je me suis trouvé un emploi comme serveur dans des hôtels chics par le biais d'une agence de placement.
Je me déguise en pingouin pour aller travailler, vous remarquez : plus de barbe, de piercing et les cheveux courts!

Bref, c'est la belle vie. Après une dure journée de travail (on travaille à temps partiel, on va quand même pas se tuer à la tâche...), on s'en va paresser au lagon car il n'y a pas de plage dans la ville (il faut prendre un bus).
Le lagon de Cairns! (en plein milieu de la ville)

Cairns, c'est aussi la porte d'entrée pour la grande barrière de corail, nous sommes d'ailleurs allés faire du snorkelling sur Green Island (une île coralienne à 45 minutes de bateau de Cairns). C'est extraordinaire de nager au milieu de tous ces poissons multicolores, j'en suis encore tout émerveillé... Seule la fraîcheur de l'eau m'oblige à quitter à regret le reef. J'ai même réussi à nager avec deux immenses tortues! Incroyable!
Le récif coralien de Green Island

Cairns, c'est aussi une ville on on croise beaucoup plus d'Aborigènes qui sont aux prises avec les mêmes problèmes que les Autochtones chez nous (alcoolisme, pauvreté, violence, acculturation, etc.). Comment ces peuples (il y avait genre 200 tribus en Australie qui possédaient leur territoire, leur dialecte, etc.) peuvent-ils s'adapter au monde moderne alors que les touristes veulent justement les voir de façon "traditionnelle"? Ils sont aux prises avec des préjugés important et nous avons rencontré un Australien qui affirmait sans rire qu'ils étaient le chaînon manquant entre l'homme et le singe! Édifiant...
À part les aborigènes, on croise aussi énormément de backpackers qui viennent ici pour profiter de la douceur de climat (25-30 degrés et il ne pleut quasiment jamais durant la saison sèche), ce qui fait que cette ville possède une ambiance particulière...

Disgression : on a appris avec stupéfaction la mort de Jack Layton, c'est vraiment une année horrible en matière de politique (Harper à Ottawa, Charest à Québec...). Bien content d'être parti!
(David)

vendredi 19 août 2011

Il fait trop froid, on s'en va dans l'nord!

Eh oui, après une semaine bien remplie à Sydney, nous avons décidé de monter la côte, question de trouver un peu de chaleur. Juste un rappel pour ceux qui ne le sauraient pas encore : vu sa position géographique dans l'hémisphère sud, les saisons sont inversées en Australie par rapport au Canada. Ainsi, plus on se dirige vers le nord du pays, plus on se rapproche de l'équateur, donc des températures chaudes. Le pays compte donc, du sud au nord, des zones plus tempérées et des zones tropicales, en plus d'un désert en son centre.

David et moi avons décidé de nous diriger tout au nord de la côte Est, à Cairns. Le moyen de transport le plus abordable mais aussi le plus lent étant le train, nous avons décidé d'entrecouper le voyage en mettant pied à terre à Brisbane. Après après avoir passé la nuit (et 14 heures) dans le train, nous y sommes arrivés.
Notre chic auberge de jeunesse, avec terrasse sur le toit et vue sur la ville

Brisbane est une ville en pleine effervescence, et cela se voit entre autres au grand nombre de grues qui surplomblent les grattes-ciel. Troisième ville d'Australie en terme de population (après Sydney et Melbourne), elle accueille 900 nouveaux habitants par semaine, ce qui explique sa vitalité économique, éducative et artistique. Ceci étant dit, on en fait quand même vite le tour, les occasions de tourisme étant tout de même limitées.

La mairie de Brisbane, 2e bâtiment le plus coûteux d'Australie


Le centre ville compte plusieurs ''vieilles'' églises (datant de 100 ans...) encore en fonction plusieurs jours par semaine. Nous commençons à croire, avec tous les clochers que nous avons croisés à Sydney et ici, que les Australiens sont très pratiquants. Tout comme Sydney, des espaces verts aèrent allégrement le tout, il y a aussi un jardin botanique et une promenade le long de la rivière. Et oui, il y a ici aussi beaucoup d'oiseaux et de plantes tropicales.


Brisbane n'est pas au bord de l'océan, mais elle est traversée par la rivière Brisbane (qui a débordé de son lit l'an dernier). Longtemps les détenus les plus réfractaires furent envoyés à son camp de travail, où l'isolement et les guerres avec les arborigènes régnaient. Elle a évolué pour devenir la capitale du Queensland, état agricole et tropical du nord-est de l'Australie. On en a d'ailleurs une belle vue du haut du Mont Coot-ta, à quelques pas du centre-ville.

La ville compte une plage artificielle, des parois d'escalade, des centres d'arts situés sur le long de ses deux rives. Nous avons d'ailleurs visité une exposition d'arts des habitants des îles Torres, archipel sauvage situé entre l'Australie et la Papouasie Nouvelle-Guinée. Habiles entre autres au tissage, ses habitants créent objets pratiques et décoratifs à partir de feuilles de bananiers ou de ''ghost nets'', ces filets de pêche abandonnés et récupérés pour en faire des sacs magnifiques.

Après quatre jours entiers sur place, nous sommes de nouveau prêts à reprendre la route du nord. Le destin a voulu qu'il pleuve (la moitié du temps) pendant notre séjour dans LA région où il fait soleil 300 jours par année! Mais bon, pas grave, nous serons bientôt au chaud.
(Ève) 

mercredi 17 août 2011

God save the queen! (digression)

Je le sens à vos courriels fébriles... Vous êtes angoissés à l'idée de savoir si je suis finalement devenu un fidèle sujet de sa majesté Élisabeth II avant de partir. Suite à vos nombreuses pressions, je n'ai pas pu empêcher Ève d'assister à cette cérémonie si émouvante où, après un impeccable discours en franglais qui m'apprenait que décidément le Canada c'est le plus meilleur pays du monde, j'ai prêté serment d'allégance à sa majesté (en 2011!) et chanté l'hymne national (heureusement que je vais souvent au Centre Bell...)

Tous les québécois naissent automatiquement sujet de la reine, moi j'ai payé pour le devenir... Il existe des preuves (mêmes des vidéos) de cet important moment de mon existence, je vous laisse sur cette magnifique photo :
A proud Canadian!
(David)

mardi 9 août 2011

Sydney

Sydney, c'est la grosse ville d'Australie (l'équivalent de Toronto pour nous)... Évidemment quand on pense à Sydney, on voit le port, l'opéra, un centre-ville très moderne. Mais Sydney, c'est surtout une gigantesque baie qui s'étend sur des dizaines de kilomètres... Des plages, des anses et des îles qui forment la géographie de la ville.

Preuve irréfutable que nous sommes bien à Sydney
 
 
La première chose qui nous frappe en arrivant, c'est la végétation (des arbres gigantesques, des palmiers, des plantes exotiques, un magnifique jardin botanique en plein coeur de la ville) et les perroquets... Parce-que en pleine ville, on voit des nuées de perroquets (des cacatouès au cri perçant, des perroquets multicolores...), c'est assez incroyable!
Un cacatouès (très commun à Sydney comme les pigeons chez nous...)

On a fait nos touristes pendant une semaine (on a du aussi s'occuper de choses plus terre-à-terre comme ouvrir un compte en banque, trouver un cellulaire et une connexion internet : le wifi gratuit étant un concept qui n'existe pas vraiment ici, remplir de la paperasse administrative etc.), parmi les points forts de la semaine :
- L'aquarium de Sydney nous a vraiment impressionné :
Plus tard, nous avons vu en vrai tous ces poissons!

- Le jardin botanique est magnifique (avec ses milliers de chauve-souris, pensionnaires improvisés dont la ville cherche à se débarrasser... le soir on les aperçoit en ville quand elles partent chasser) :
Des chauves-souris dans Sydney!
 
 
- Nous avons aussi pris le ferry pour sortir du centre-ville et voir la baie. Nous avons fait une magnifique promenade (la Manly Scenic Walkway qui donnait une belle vue sur la baie et nous y avons également vu nos premiers surfeurs).

Bref, on s'est promené de long en large pendant cette semaine mais il fait vraiment trop froid à Sydney à cette période de l'année (nous sommes en plein hiver). La journée, avec le soleil qui chauffe  on est bien, mais le soir la température descend autour de 7 degré... Trop dur pour nos frêles organismes, nous allons aller vers le nord du pays pour chercher un peu de chaleur!

P.S: la photo du blog (le koala) est une photo que nous avons prise nous-même. Non, ce n'est pas une image internet pour répondre à vos nombreuses questions (enfin une question)... Les koalas, il y en a partout... En voici la preuve:
On a aussi de très belles vidéos mais ma connexion internet est trop lente pour les mettre en ligne... Soit dit en passant, c'est très con un koala, ça dort environ 20 heures par jour mais c'est cute comme une grosse peluche!

 
P.P.S: désolé pour le côté un peu descriptif de ce message, j'essaie de rattraper du temps pour être à jour...
(David) 

lundi 1 août 2011

Chose promise, chose due...

Nous vous en avions parlé, mais contrairement à un politicien en campagne électorale, nous ferons ce que nous avions promis: voici notre blog. Si vous lisez ceci, vous êtes sûrement une personne qui nous tient à coeur. Et si vous ne nous connaissez pas encore, eh bien, nous sommes David et Ève, un couple qui a renoncé au confort de la routine l'espace d'un an, le temps d'explorer l'Australie avec notre visa vacances-travail. Amen.

''Voyage, voyage, plus loin que la nuit et le jour''

Nous avons pris notre envol de Montréal le 3 juillet 2001. Après des transferts aux aéroports de Chicago, Los Angeles et Nadi (aux îles Fidji, dans l'océan Pacifique), nous nous sommes posés à Sydney deux jours plus tard. En tout, ça fait 21 heures de vol, 14 heures d'attente, 4 avions, 3 pays. Ouf!

God bless the U.S.

                                                                
Survoler les États-Unis nous a permis d'admirer le grand lac Michigan, les montagnes du Colorado et le désert du Nevada. Après avoir pu admirer le lever du jour sur les collines tropicales des Fidji, nous avons filé vers Sydney. Nous avons pu finalement mettre pied à terre, après un survol de l'aéroport en boucle qui m'a semblé interminable et une intervention des douaniers de la quarantaine australienne.

L'aube, à l'aéroport de Nadi

Heureux et fatigués, nous avons attendu patiemment notre navette pour notre première adresse en sol australien, la très colorée Jolly Swagman's Backpackers Hostel, proche du centre de Sydney.


Voilà comment tout ceci a débuté. Les 12 prochains mois nous réservent découvertes et émerveillements, que nous désirons partager avec vous. Loin des yeux, mais non loin du coeur.
Comme nous écrirons à tour de rôle, je cède la parole (page?) à mon amoureux, qui a très hâte de vous écrire et de vous parler de Sydney.
(Ève)